L’argile… Mon élémenvie, mon élémentale
Emmanuelle Not vit et travaille au plus près des secrets de la nature, sur les collines sauvages de Saint-Zacharie, dans ce Pays d’Aubagne et de l’Étoile où la céramique est une histoire vivante.
Elle a cherché longtemps matière à donner forme au monde. Lorsqu’elle pose ses mains sur l’argile, un jour de 1997, elle comprend qu’elle a trouvé mieux qu’une terre d’expression : c’est la révélation d’un élément de vie, le trait d’union entre son regard intérieur et l’œuvre qui peut en naître.
Diplômée de l’école de céramique de Provence en 1998, Emmanuelle Not s’oriente vers la technique du raku et s’engage sur son chemin de création, où l’attend un grand berger, droit comme un guerrier. Cette pièce créée en 2001, très remarquée, marque déjà la force d’un style, distingué par plusieurs prix, commandes publiques et expositions au fil des années.
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Une âme libre et sincère
Affranchie des courants, des modes, des écoles et des maîtres, Emmanuelle Not nourrit son œuvre d’expériences, de rencontres, d’émotions, d’intuitions et même d’incertitudes…
Une démarche artistique et philosophique
La céramiste-plasticienne croit en l’argile, terre mère, délicate et sensuelle, médium de sa sensibilité, sa conscience, ses idées. Son œuvre met à jour les liens qu’elle rêve ou ressent de la nature et du surnaturel, de l’Humanité et sa planète, des humains et leurs cultures…
Des pièces uniques
Issue d’une quête technique sans trêve, chaque sculpture d’Emmanuelle Not porte l’art du raku, procédé de cuisson ancestral imprégné d’art de vivre et de philosophie asiatique, alliant rigueur d’exécution et infinies variations.
Une artiste en mouvement
Sur son chemin de recherche et de progrès, Emmanuelle Not surprend à chaque nouvelle étape créative. Son œuvre est curieuse, au sens de la nouveauté et de l’étrangeté, de ce qui intrigue, de ce qui séduit et donne à chaque pièce sa valeur.
« Je pense donc je sculpte mes pensées pour leur offrir une âme ».
« L’émotivité reste une garantie de survie de l’espèce ».
« L’argile s’apparente à la chair, fragile et périssable, l’homme la façonne à son image pour atteindre l’éternité et dévoiler son identité. Elle construit mes idées, tout semble réalisable, tout peut être dit… Si proche de la sensibilité, si intime au bout des doigts… »