Lorsque nous perdons nos racines, la vie semble incertaine.
Nous n’avons plus de repère, orphelins livrés à nous même, assumant notre reconstruction pour honorer ce monde qui nous a accueillis.
Lors du déluge, je me suis accrochée à une branche, celle de mes origines. Avec mes souvenirs, j’ai revisité mon royaume.
J’ai fait de ma souffrance un bouclier, une armure qui me protège.
Grâce à mes joies nouvelles, j’ai emprunté ma destinée.
C’est ainsi. Quand le plus grand des malheurs vient anéantir tout espoir, emprisonné dans la tourmente, le Guerrier Samouraï implore la grâce du Maître pour libérer son âme.
Il doit défaire sa carapace pour laisser naître son cœur,
conscient de sa fragilité.
Alors, il peut voir le Monde parce qu’il connaît sa fin.
Après le déluge, j’ai rencontré des Hommes, tous Seigneurs et Reines guidant mes pas hasardeux vers une accessible liberté.
Un héritage, savant de moral et de morale. Des croyances, vertus de la pensée. Une identité, évocatrice de la reconnaissance.
Nous sommes accrochés à notre existence,
de notre commencement vers notre devenir.